Entre 3 000 et 11 000 combattants venant de plus de 70 pays, dont un nombre croissant d'Europe occidentale, ont rejoint les rangs des forces hostiles au président Bachar Al-Assad depuis le début du soulèvement en Syrie, estime un centre de recherche du King's College de Londres, dans un rapport rendu public mardi. La grande Bretagne, toujours dans la crainte d’attentats terroristes a prévu de déchoir de leur nationalité britannique les citoyens qui seraient identifiés comme combattants en Syrie.
La situation actuelle de pourrissement du conflit laisse craindre une influence grandissante et irréversible des islamistes, financés par les Emirats, au grand dam de l’Arabie Saoudite. Cette situation risque d’aboutir aux mêmes conséquences qu’en Irak où une province entière vient de tomber aux mains d’Al Quaïda qui a aussitôt proclamé une république islamique.
Quel avenir demain pour l’Afghanistan ?