Discours d'ouverture du festival Art et Déchirure

Publié par Eric de Falco sur 10 Avril 2014, 21:16pm

Monsieur le maire, cher Yvon

Madame la directrice, chère Véronique

Messieurs les directeurs, cher José, cher Joël,

Permettez-moi tout d’abord de rendre un hommage particulier à mon ami Denis Godefroy. Il fut un pilier de l’art thérapie au Rouvray et je suis particulièrement fier de présider son conseil de surveillance. Ici, ce soir, plus de thérapie, seulement le bonheur de montrer son travail. Ce sont des hommes et des femmes qui ont réussi à sortir d’eux même. Ils sont, pour nombre d’entre eux passés par l’hôpital, mais comme disait l’un d’eux dans une interview, « je suis fou, mais pas malade ».

La plupart des soignants ont conservé leurs travaux depuis longtemps. Qu’ils en soient remerciés. Ils constituent aujourd’hui les fonds des musées de Lausanne et de Villeneuve d’Ascq, dont une partie des collections sont présentées ici.

Le Conseil Régional, Le conseil Général, la Chapelle Saint Julien présentent aussi des expositions passionnantes. Mais il n’y a pas que les arts plastiques.

Le théâtre, expression des corps par excellence va lui aussi offrir des spectacles tout au long de cette semaine.

Tout cela va nous bouleverser, nous interpeler, nous interroger. C’est à chaque édition une remise en cause salutaire de nos certitudes établies.

Enfin, puisqu’il y a toujours dans un discours une note politique, je voudrais tout simplement évoquer un chiffre, symbolique de l’état actuel de la psychiatrie en Haute Normandie. Il y a autant de psychiatres dans le 16° arrondissement de Paris que dans notre région….

Je vous remercie de votre attention.

Déjà des tentatives de manipulation!

Pourquoi toujours les mêmes?

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