, elle aurait pu se maintenir et bien souvent elle aurait été première ou deuxième". Le responsable des élections au Parti socialiste, Christophe Borgel dénonçait, lundi 23 mars, les divisions entre les listes de gauche, facteur explicatif de son élimination prématurée aux élections départementales.
Selon les divisions ont éliminés la gauche dans 256 cantons. Soit près de la moitié des 524 cantons où elle sera absente du second tour dimanche 22 mars. Intéressons nous aux situations, moins fréquentes, dans lesquelles le bloc de gauche a fait un score plus important que celui de la droite ou du Front national au premier tour. Une petite centaine de cantons sont concernés.
Dans chacun de ces cas, les différentes listes de gauches auraient été majoritaires si elles avaient fait l'union, le bloc de gauche totalisant un pourcentage de voix supérieure aux blocs formés par la droite d'une coté, et le Front national de l'autre.
Au lieu de partir favorite d'un duel ou d'une triangulaire, la gauche laisse ainsi la place à la droite et à l'extrême-droite qui s'affronteront dimanche prochain. Selon les cas, le principal concurrent aux listes soutenues par le Parti socialiste a pu être le Front de gauche, une liste "Divers gauche", ou encore une liste Europe-Ecologie-Les Verts.
La division est toujours néfaste et le scénario ne doit pas se reproduire en Décembre pour les Régionales ou le contexte sera encore plus difficile....