Dans le cadre de mes attributions, j'ai participé cette semaine à trois conseils d'administration d'établissements hospitaliers de notre Agglomération rouennaise. J'en suis ressorti
avec un sentiment de malaise profond. Entre les établissements qui vendent leur patrimoine, ceux dont les tarifications imposées sont inférieures à celles du secteur privé et ceux qui sont dans
l'obligation d'envisager des réductions de personnel (et tout cela pour respecter des réductions de budget imposées par la tutelle de l'état), il y a de quoi être inquiet.
Tout cela ne fait que reporter le problème à quelques années, mais ne constitue en aucun cas une solution à long terme. Pendant que les personnels soignants et non soignant vont au
bout de leurs capacités pour maintenir coute que coute une qualité des soins maximum, les représentants de l'état ne parlent que restrictions de crédits et mesures d'économie.
On ne parle plus de politique de santé publique, ni des besoins d'accueil, ni des soins aux plus démunis.
L'équilibre des comptes est devenu la seule doctrine et les mesures qui s'y rattachent la seule lecture qui vaille.
Si la rationalisation des moyens consacrés à la santé doit rester un outil, les soins nécessaires à nos concitoyens restent le seul but de nos structures hospitalières et certains semblent
l'avoir oublié!
Mais peut être cela n'est-il qu'une première étape vers une privatisation programmée....
Des budgets en déficit
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