Aujourd'hui se tenait le dernier conseil d'administration du CHU de Rouen. Le déficit constant de notre hopîtal s'aggrave et nécessite une procédure de redressement financier, q ui va
même donner lieu à des compressions de personnel. Les chiffres irréalistes de l'ONDAM votés par l'Assemblée Nationale,
les refus de financements de l'Etat, les obligations de service public imposés aux établissements finissent de mettre en péril notre système de santé.
Les socialistes soutiennent les revendications légitimes et d’intérêt général des médecins urgentistes et des personnels hospitaliers. L’hôpital public est dans la tourmente, Plus des deux tiers
des hôpitaux sont aujourd’hui en déficit. La marche forcée vers la Tarification à l’Activé provoque des dégâts, déstabilise les missions de service public et conduit à l’étranglement
financier.
Le mouvement engagé par les urgentistes s’explique par ce contexte très dégradé, qui met en cause une nouvelle fois l’égalité d’accès aux soins pour tous. Le Parti socialiste dénonce cette évolution qui se traduit par un manque de personnel, les fermetures de services et la réduction drastique des moyens.
Ainsi, on demande aujourd’hui à l’hôpital de tout faire à la fois (pôle d’excellence technologique, soins de proximité…) sans lui en donner les moyens. Mais l’articulation des missions entre les CHU, les hôpitaux généraux, locaux et cliniques privées reste encore à définir. Notre pays connaît une crise économique et sociale grave. Le Parti Socialiste demande que le gouvernement n’y ajoute pas une crise sanitaire.