L'éditorial de Laurent Joffrin dans le Libé de ce jour montre bien les limites de l'action de notre hyperprésident et les dangers qui guettent notre société. Soumettre ses actes aux réactions attendues de l'opinion, se mettre en scène à la moindre occasion et agir en réaction à l'affectivité de nos concitoyens nous conduit irrémédiablement à l'incohérence et aux dérives despotiques de notre démocratie. Paul Virillo qui dialogue avec les photos de Raymond Depardon à la fondation Cartier (sublime exposition jusqu'en mars 2009) appelait celà "la démocratie affective". tout est dans l'instantané et dans le réactif emotionnel. Il n'y a plus de place pour la réflexxion et la maturation des concepts et des règles qui régissent et régiront nos sociétés. Contrairement à François Mitterand, ce dangereux feu follet dispose et impose seul sans jamais "laisser le temps au temps". Dans quel état laissera-t-il notre pays et sa société? On peut légitimement craindre le pire.....
Sarkozy : le grand recul en avant
S’agiter, bouger, agir, parler, réagir, se démener sans cesse : ce président a été imaginé par Paul Morand.
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