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Le blog de Eric de Falco

Le blog de Eric de Falco

conseiller général du 1° canton de Rouen


Anicroches...

Publié par Eric de Falco sur 28 Mai 2012, 07:11am

Catégories : #les élections

Au sein même du PS, certaines candidatures sont restées en travers de la gorge. En laissant sa circonscription à Dephine Batho pour se présenter à La Rochelle, Ségolène Royal a provoqué un vent de fronde. Olivier Falorni, patron du PS de Charente-Maritime avant d’en être exclu pour cette affaire, n’a jamais digéré la manière dont la présidente de la région Poitou-Charentes, soutenue par l’actuel député-maire de La Rochelle, Maxime Bono, est arrivée dans la 1re circonscription, qui comprend aussi l’île de Ré. «Le vice originel, c’est ce coup de force antidémocratique où on a interdit aux militants de s’exprimer», assure-t-il. Fin novembre, le PS a désigné Royal sans primaire locale. «Je conviens que c’est une procédure inhabituelle, mais ma situation, de par mes combats, n’est-elle pas aussi hors du commun ? Je mérite un minimum de respect, non ?» avait-elle expliqué à la Charente libre. «Tout le monde dit qu’il n’y a que deux députés possibles, elle ou moi», résume Falorni, pour qui les électeurs ont le choix entre «deux labels» : «ancré sur le territoire» ou «vue à la télé». Et le président UMP du conseil général de Charente-Maritime, Dominique Bussereau, s’est empressé de mettre de l’huile sur le feu en rendant hommage à Falorni, «un élu et un responsable politique courageux».

Dans l’Aisne, le député sortant René Dosière, qui déjà en 2007 n’avait pas été investi par le PS mais avait quand même été élu, se voit à nouveau opposer le vétérinaire Fawaz Karimet, officiellement investi par la fédération départementale du PS, avec le soutien de Martine Aubry. Le plus étonnant dans l’histoire est que Dosière, proche de Jean-Marc Ayrault, est l’inspirateur de la charte de déontologie que le Premier ministre a fait signer au gouvernement. «Je perturbe le jeu local parce que ma conception de la gestion des affaires publiques et de la transparence n’est pas tout à fait celle qui est pratiquée», assure Dosière, très remonté contre l’appareil du PS. D’autres élus locaux, comme le socialiste Didier Houlès, maire d’Aussillon (Tarn), se sont mis en congé du parti pour se présenter face à la candidate investie par le PS, en l’occurrence Linda Gourjade. Une rébellion nourrie de rivalités locales et du refus de la parité imposée d’en haut

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