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Une équipe de l'université Stanford, en Californie, vient de réussir une révolution biologique : la programmation du modèle informatique complet de l'un des organismes vivants les plus simples du monde, composé de 525 gènes, la Mycoplasma genitalium, responsable de maladies sexuellement transmissibles (Cell).
La première bactérie virtuelle réagira ainsi comme si elle existait tangiblement, manipulée par conception assistée par ordinateur (CAO), à l'instar de l'industrie qui modélise des procédés mécaniques en testant, notamment, la résistance de matériaux (Stanford University). Scientifiques et autres experts ont déclaré que la poursuite des progrès par CAO dans le génie biologique aidera à mener plusieurs milliers d'expériences, dont les apports ouvriront une nouvelle compréhension aux principes de base cellulaires et aux mystères de maladies comme le cancer et la maladie d'Alzheimer (New York Times).
L'un des chercheurs de Stanford de préciser que les arias limitant les biologistes ne concernent plus le manque de données expérimentales ni les questions autour de gènes isolés, mais bien le sens global à leur donner : "L'écart béant entre l'information et la compréhension ne peut être résolu qu'en réunissant toutes les données au même endroit et en observant comment elles s'adaptent ensemble" (The Times of India).
La découverte signifie que, dans le futur, des manipulations dangereuses, comme sur les souches mortelles de virus, pourraient se faire presque exclusivement par ordinateur. Mais, si nombre d'organismes seront ainsi modélisés, le chemin pour informatiser dans sa totalité le corps humain, composé d'environ 20 000 gènes, n'en reste pas moins très ardu (ZME Science).
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