Ainsi donc, le Président de la République s’est exprimé dans le registre qu’il va cultiver désormais de « rempart » contre la crise internationale. Peu d’observateurs ont souligné son subit accès de modestie lorsqu’il a pris « sa part de responsabilités » dans le creusement des déficits publics des premières années de son quinquennat… Mais jouer ainsi sa crédibilité sur la reconduction du « triple A » bleu-blanc-rouge ne manque certes pas de panache !
Les prochaines semaines diront donc si le locataire de l’Élysée - qui nous amuse beaucoup à prétendre qu’il n’est pas encore en campagne - a convaincu au moins sa majorité. Car on retiendra surtout du propos présidentiel l’engagement de revenir… à une promesse originelle de 2007, de réformer le financement de la protection sociale. Sans doute par le biais de la TVA éponyme puisqu’il est question de mettre à contribution les importations des pays pratiquant le « dumping social ». Bravo !
N’oublions pas que c’est Sarkozy qui a doublé en 5 ans le déficit de la France. Il y en a qui osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait !
Aujourd’hui, le premier ministre va annoncer des mesures de rigueur budgétaire. Il est fort à parier que la TVA va augmenter dans la restauration (juste retour des choses) et dans le bâtiment (encore les plus modestes qui vont payer) en oubliant que les plus favorisés ont bénéficié de 13 milliards de remise sur l’impôt sur la fortune…..