Les vacances, c'est super! On se repose après avoir posé les valises. On souffle en ne pensant plus à rien durant quelques semaines. Et puis, la radio, les infos et le silence n'est plus possible! Voilà donc quelques réflexions sur l'actu avec toute la colère qui s'impose face à la mauvaise foi et aux manipulations de Sarkozy et de ses affidiés.
On a attaqué notre ambassade en Syrie. Riposte immédiate et ferme du Quai d'Orsay : contrairement à 2008, Bachar Al-Assad n'assistera pas au défilé du 14-Juillet.
La zone euro a promis lundi soir des mesures face au risque d'une contagion de la crise de la dette à l'Italie ou à l'Espagne, qui mettrait l'union monétaire en péril. Les ministres des finances de la zone euro ont publié une déclaration censée rassurer les marchés sur leur riposte, après des semaines d'atermoiements et de divisions. Concrètement, ils envisagent d'augmenter la capacité de prêts de leur fonds de secours, mis sur pied l'an dernier après la crise grecque. Ce fonds est doté d'une capacité effective de prêts de 440 milliards d'euros. Les ministres envisagent aussi à l'avenir un "allongement des maturités des prêts" consentis par l'Europe aux pays en difficulté, pour leur donner plus de temps pour rembourser, ainsi qu'une baisse des taux d'intérêt pratiqués. Les mesures restent toutefois encore floues à ce stade. Les incertitudes autour du nouveau plan d'aide à la Grèce se sont traduites lundi par une forte pression des marchés sur la périphérie de la zone euro. Les taux des obligations espagnoles et italiennes ont atteint leur plus haut niveau depuis 1999 et les Bourses européennes ont clos en net repli.
La suite est simple. Il ne faut pas oublier que France et Allemagne représentent plus de 60% du PIB de la zone Euro. Ou bien Angela Merckel se rend à l'évidence et accepte, en accord avec Sarkozy, une gouvernance Européenne réelle sur l'économie et la finance, ou bien les banques allemandes font faillite dès que la note espagnole est dégradée par les agences de notation et les baques françaises en font de même avec la note de l'Italie.
Mais à qui profite le crime?
Entre les Etats-Unis, la Chine et la Russie, les suspects ne manquent pas
et si ils étaient tous complices?