Gouvernement et majorité ont fait entendre des voix dissonantes sur le droit de vote des étrangers, une promesse de François Hollande que des députés PS veulent "rapidement" concrétiser. Serpent de mer de la vie politique française depuis 1981, le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales pourrait rester encore un sujet de débat en dépit de la promesse ferme du chef de l'Etat de l'instaurer.
Alain Vidalies, ministre des relations avec le Parlement, a assuré hier soir que l'engagement présidentiel serait "tenu", sans préciser de calendrier. Le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, avait auparavant tempéré les ardeurs de son camp en faisant valoir dans Le Monde daté de mardi que ce n'était ni une "revendication forte dans la société française", ni un "élément puissant d'intégration".
Sur le droit de vote des étrangers, soixante-quinze députés socialistes sont montés au créneau en appelant dans une tribune dans Le Monde à une mise en œuvre rapide de cette promesse de campagne
La crédibilité de nos convictions est en jeu et ce serpent de mer politique ne peut plus attendre!
C'est un élément fort de nos engagements.De même que le fait d'annnoncer une taxation des retraites sans distinctions serait un suicide politique!
au secours, François (Mitterand) ils sont devenus fous! |
Droit de vote des étrangers : voix dissonantes
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article