Gauche et Droite seraient-elles devenues de simples machines électorales, comme aux Etats-unis? La fiction vient de ce que, aujourd'hui comme hier, il n'y a pas une Gauche, mais des gauches, souvent opposées entre elles. Au mythe sentimental de la Gauche se substitue la réalité des familles qui la compose et qui cultivent des différences dogmatiques savamment cultivées au gré des ambitions. Entre le programme radical de Clémenceau et le programme porté par Lionel Jospin ou Ségolène Royal, on saisit le déplacement des revendications de l'institutionnel au social, avec le retour réel ou artificiel sous Sarkozy à l'institutionnel.
C'est peu de dire qu'en 2009? la gauche est en doutes. Programme Républicain réalisé, rupture idéologique avec le capitalisme impossible, quel est son but? Ces interrogations contemporaines ne peuvent dispenser des éclairages de l'histoire. Il est indispensable de savoir d'où la Gauche vient pour élaborer un avenir clair qui puisse entrainer les Français. Il nous reste peu de temps pour éliminer en 2012 un Président qui nous mène à la faillite économique, sociale et républicaine. Nos concitoyens n'attendent plus que nous. Au travail!