Lors de la session plénière du conseil général du mardi 3 avril, j'ai fait état du travail remarquable du Conseil consultatif départemental et de son apport conséquent au projet seine maritime 2020.
Mes chers collègues,
Au moment où nous examinons les orientations stratégiques du projet de territoire, je souhaitais vous faire part des travaux du conseil consultatif départemental. En effet, le conseil consultatif s’est très largement investi dans le projet Seine maritime 2020.
Déjà, le rapport du conseil sur la mobilité maitrisée publié en décembre 2010 était une première contribution au débat.
Dès le départ de ce projet de territoire, 3 membres ont été désignés par le conseil pour siéger au comité de pilotage. Ils ont pris depuis une part active aux travaux menés dans ce cadre et permis au conseil consultatif d’être en phase avec les travaux du projet seine maritime 2020.
Les membres du conseil ont été présents à toutes les réunions territoriales.
Ils ont participé à toutes les phases de la restitution de la consultation aux
seino-marins.
La session plénière du conseil consultatif en janvier dernier a été consacrée exclusivement au projet Seine Maritime 2020. Trois groupes de travail sur la déclinaison des objectifs opérationnels se sont constitués. Ils se sont réunis déjà à quatre reprises.
-Un groupe consacré à l’attractivité, l’économie et le rayonnement du territoire, piloté par Jean-michel Clémenceau et Jean Milon
-Un groupe consacré au mieux vivre ensemble, piloté par Philippe Thillay et Daniel Petiton
-Un groupe consacré aux pratiques participatives, piloté par William Barlaguet et Alain Boudier
Je tiens ici à les remercier pour leur engagement et leur disponibilité, ainsi que tous les autres participants aux travaux du Conseil Consultatif.
Cinq autres réunions de travail sont prévues d’ici fin juin.
Les membres du conseil consultatifs, qui sont des têtes de réseaux ont activé leurs réseaux.
Ils ont ainsi permis des contributions originales de seino-marins qui n’avaient pas participé jusqu’à présent au débat. Jeunes, publics précaires, réseaux d’éducation populaire, réseaux d’actions culturelles et le réseaux des organisations syndicales notamment
Toutes ces contributions ont été intégrées dans les orientations stratégiques que nous devons adopter ce matin.
Les propositions d’action qui seront déclinées jusque fin juin seront prises en compte pour l’étape suivante de ce projet novateur, véritable boîte à outil que notre collectivité territoriale, au-delà de ses propres domaines de compétence, mettra à disposition de tous les acteurs de notre territoire
Je voudrais enfin illustrer par un exemple l’importance de cette démarche prospective.
Vous savez tous à quel point notre situation en matière de démographie médicale est préoccupante et à quel point les indicateurs de santé sont alarmants sur notre territoire.
Nous ne savons pas retenir les jeunes professionnels médicaux formés à la faculté de Rouen et dans les écoles de paramédicaux. Quand on interroge les jeunes médecins susceptibles de s’installer, ils demandent avant tout des crèches des écoles, une offre culturelle, une offre universitaire, des services publics,
Bref, un territoire attractif ! Ce territoire attractif renforcera son attractivité par l’installation de professions de santé exerçant en groupe, avec autour de ces praticiens, des services administratifs, sociaux en liaison avec les services aux personnes. Toutes les études le montrent.
L’ARS sous l’impulsion de la CRSA où je représente le département est disposée à engager des expérimentations pilotes visant à l’amélioration du premier recours en matière de santé en favorisant l’installation de médecins, de professions médicales et paramédicales.
Voilà comment une démarche comme la nôtre trouve toute sa pertinence et peut rompre des situations qui semblaient inéluctables.