Médiapart avait, il y a quelques mois lancé une campagne de dénonciation d'actes frauduleux contre Jérôme Cahuzac.
Aussitôt, devant les dénégations fermes et insistantes de ce dernier, l'ensemble de la classe politique avait crié à l'acharnement médiatique intolérable.
Le Président de la République, son Premier Ministre et le parti socialiste avait unanimement soutenu le ministre qui, jusque devant le Parlement avait solennellement déclaré son innocence et l'avait à moult reprises réaffirmé. Même la droite vantait à l'époque le sérieux et la compétence de l'individu. Que pouvaient-ils faire d'autre?
Quelques semaines et une démission plus tard, voici le même qui avoue tout!
Son exclusion immédiate du Parti socialiste n'a pas tardé, et c'est la moindre des conséquences. Commettre une faute est une chose, la cacher en est une deuxième, abuser ses amis et les entrainer dans une spirale infernale est inexcusable...