Le gouvernement dégage en touche et renvoie le dossier aux « partenaires sociaux ». Il trouve des milliards pour aider les banques (sans contrepartie), pour l’allègement fiscal des entreprises (sans effet sur l’emploi) et des impôts des plus riches mais rien pour les chômeurs. Pas un centime de plus ! Un véritable scandale social qu’il est impossible de laisser passer !
Sarkozy a beau annoncer une baisse du chômage dans les mois à venir. Qui peut le croire ? D’autant que la baisse des chiffres de décembre est en trompe-l’œil. Le chômage a baissé de 18 000 personnes en décembre répète-t-on partout. Mais il ne s'agit en fait que des chômeurs dits de catégorie A, ceux qui n'ont pas travaillé du tout pendant le mois. Si on prend les catégories A, B et C (y compris ceux qui ont travaillé quelques heures dans le mois), la hausse est cette fois de 8 600 chômeurs. Conclusion : si ce nombre d’inscrits, sans aucune activité, a baissé il a augmenté en tenant compte de ceux en activité réduite.
Au plan mondial, le BIT (Bureau international du travail) parle de 212 millions de sans-emploi, soit une hausse de 34 millions de 2007 à 2009 ! En Europe, la « crise » a fait près de 12
millions de nouveaux chômeurs pour la seule année 2009. Bien que représentant moins de 16 % de la main-d’œuvre mondiale, les pays européens ont participé pour plus de 40 % à la hausse
du chômage mondial depuis 2007.
La situation des privés d’emploi doit être au cœur des mobilisations à venir ! Les socialistes doivent mettre l’emploi au cœur de la campagne des régionales !