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Le blog de Eric de Falco

Le blog de Eric de Falco

conseiller général du 1° canton de Rouen


Une autre politique à venir?

Publié par Eric de Falco sur 6 Mai 2013, 06:36am

Catégories : #actualité

Le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), a maintenu ses déclarations contre la politique de la chancelière allemande, Angela Merkel, qui ont continué à susciter la polémique dans la majorité, et la réprobation musclée de l’opposition.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait dû intervenir pour tenter de calmer le jeu après la parution d’un projet de texte du PS virulent contre Merkel, «chancelière de l’austérité». Il avait rappelé «l’indispensable» amitié franco-allemande et la nécessité d’«un dialogue intense et sincère», entre les deux pays mais cela n’a pas empêché le débat de se poursuivre.

 

Côté gouvernement, les ministres Manuel Valls (Intérieur) et Michel Sapin (Travail) ont vivement critiqué dimanche l’usage du terme «confrontation» par le président de l’Assemblée pour décrire la relation actuelle entre Paris et Berlin. Mais Benoît Hamon (Economie sociale et solidaire), représentant de la gauche du PS, a, lui, maintenu dans une interview à un journal britannique qu’il fallait «en finir avec les politiques d’austérité en Europe», dont Merkel est, selon lui, l’une des rares à penser encore qu’elles marchent.

Dans un message sur son blog intitulé «Tempête dans un verre d’eau», Bartolone a moqué une forme «d’emballement, de panique même» voire de «convulsion un peu loufoque» dans la classe politique. «Que les ministres qui s’offusquent des positions émanant des parlementaires se concentrent un peu moins sur le commentaire de celles-ci et un peu plus sur l’état d’avancement de leurs dossiers. Beaucoup reste à faire», a-t-il lancé, appelant au «courage» dont doivent faire preuve les responsables politiques dans la défense de leurs idées. Il s'est amusé à rappeler la définition du mot «confrontation», donnée par le Larousse: «confrontation.

 nom féminin (latin médiéval confrontatio, -onis) : action de rapprocher des choses, de les comparer en les opposant.»

«Moi, je ne me tairai plus», a-t-il prévenu, «je m’en suis fait la promesse depuis un certain 21 avril 2002, où nos silences assourdissants et nos petites lâchetés ont fait payer aux Français le prix fort: dix ans de droite».

Jugeant les propos de Claude Bartolone, frappées «du bon sens de la gauche», Razzy Hammadi, député PS proche de Benoît Hamon, s’est dit «abasourdi» par le «hold-up intellectuel consistant à dire qu’on ne doit pas être dans la confrontation contre ce que représente Angela Merkel». Par ailleurs, alors que sous la pression de Matignon, le projet de texte du PS sera finalement expurgé des référence stigmatisantes contre Mme Merkel, il a trouvé «surprenant qu’un parti qui est censé approfondir la démocratie des militants devienne un parti dont les textes sont soumis à amendement direct par le gouvernement». «Le Parti socialiste veut la réorientation de l’Europe et ne cédera pas aux postures hypocrites et surjouées», a pour sa part averti Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS chargé des questions européennes, qui avait présidé à la rédaction de ce document.

La coopération et le travail commun n'empêchent pas la critique et l'évolution  des politiques lorsqu'elles ne s'avèrent pas judicieuses. Le seul problème est que Madame Merckel prépare les élections et que ses décisions se prennent plus en fonction de l'opinion Allemande que dans la réalité Européenne. C'est dommage.....

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