Une rentrée par les chiffres

Publié par Eric de Falco sur 19 Août 2013, 07:10am

Catégories : #actualité

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C'est le nombre de banquiers européens gagnant plus de 1 million d'euros de bonus par an, selon des calculs demandés à l'Autorité bancaire européenne (EBA) en application de la directive européenne CRD3, dans un article des Echos de mardi 16 juillet. Plus de trois quarts d'entre eux sont employés à la City de Londres.

1,25 %

C'est le taux de rémunération du Livret A, à partir du 1er août, contre 1,75 % aujourd'hui. Une baisse significative recommandée par la Banque de France.

1,05 million

C'est le nombre de millionnaires que comptait la Chine à la fin de l'année 2012. Un chiffre qui représente une progression de seulement 3 % par rapport à l'année précédente (30 000 millionnaires supplémentaires), la plus faible évolution depuis cinq ans dans le pays.

0,5%

Heureuse surprise pour le gouvernement que ce rebond de la croissance pour le 1° semestre 2013

Ce choc des chiffres qui ne semblent pas avoir de rapports entre eux, symbolise pour moi les défis et les incohérences qui caractérisent cette rentrée. Comment admettre que, dans le même espace politique, des décisions amènent à permettre des rémunérations indécentes et des taux d'intérêts ridicules pour la masse des petits épargnants? Notre société nee peut plus tolérer de tels écarts. Une véritable gouvernance socio-économique doit s'imposer rapidement pour la communauté européenne. En France, nous n'avons que trop attendu la réforme fiscale qui s'impose. Dans le même temps, la compétition économique internationale manque elle aussi de règles bien établies. Déjà, le nombre de millionnaires chinois représente le doublee de la population française! Et nous laissons nos frontières ouvertes, sans aucunes contreparties. Se réjouir dans le même temps d'une croissance de 0,5% pose question. Il n'est plus concevable de baser notre avenir sur une croissance quantitative. Nous devrons dans les mois qui viennent nous poser la question que nous aurions dû aborder depuis longtemps. Il faut passer à une croissance qualitative et à une nouvelle pratique de la démocratie. La démocratie participative n'était qu'une première étape. Il nous faut passer aujourd'hui à la démocratie interactive qui permet de coconstruire les décisions qui restent du domaine des élus, au terme de la coconstruction.

Beau programme pour une rentrée. Si nous ne savons pas prendre ce virage impératif, les tensions deviendront telle que la rupture deviendra inévitables. Avons nous les moyens d'une révolution?

demain, la rentrée....

83 millions

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