Son avenir semble en suspens avec le départ mardi 23 juin d'André Santini du gouvernement, qui va de pair avec la disparition du secrétariat d'Etat à la Fonction publique.
Avec la révision constitutionnelle de juillet 2008, les membres de gouvernement partants disposent d'un mois pour retrouver leur siège de député ou de sénateur.
Auparavant, leur sort de parlementaire était lié au bon vouloir de leur suppléant devenu député ou sénateur lorsqu'ils entraient dans un gouvernement. Rien n'obligeait le suppléant à démissionner, et s'il le faisait, l'ancien ministre devait se soumettre à une élection partielle.
La nouvelle règle s'appliquera donc à André Santini. S'il décide dans un mois de reprendre sa place de député des Hauts-de-Seine, Frédéric Lefebvre, qui était son suppléant, devra la lui laisser.
Si au contraire, André Santini renonce, une élection législative partielle sera organisée. Là, c'est un combat électoral qui attendra le porte-parole de l'UMP s'il veut rester député.
La disparition du portefeuille d'André Santini devrait signifier que les dossiers et réformes concernant les fonctionnaires relèveront dorénavant directement du ministre du Budget et de la Fonction publique Eric Woerth, qui s'y impliquait déjà beaucoup.