En euros, c'est le montant des économies que doit réaliser l'Etat au cours de ces cinq prochaines années pour relancer la croissance et l'emploi, dans un appel lancé hier par la patronat dans les colonnes du Journal du dimanche. Les patrons de l'AFEP demandent notamment une baisse des cotisations sociales de 30 milliards d'euros sur deux ans, qui viserait "les salaires moyens (2 smic et plus)" et serait financée pour moitié par un relèvement de la TVA à 21 % (contre 19,6 % actuellement) et par la baisse des dépenses publiques.
Bien sûr, ils ne parlent pas de la TVA réduite dans la restauration qui a été un véritable hold-up, qui n’a crée que 15 000 emplois sur les 40 000 promis et qui n’a pratiquement pas fait baisser l’addition. Quand en plus on constate que la TVA la plus faible en Europe est à 12%, on se dit que cela suffit !
Bien sûr, ils ne parlent pas exonérations de charges dont bénéficient les entreprises qui réinvestissent au lieu de verser des dividendes
Bien sûr, ils ne parlent pas des exonérations de cotisations pour les emplois d’avenir, pour les contrats de génération, pour le doublement des contrats aidés !
Mais, tous cela est déjà acquis et ne compte déjà plus. Il faut bien rattraper les effets de la suppression du bouclier fiscal !