Six mois pile après leur arrivée à la tête de l’Etat, François Hollande et Jean-Marc Ayrault dégainaient leur «choc de compétitivité», dans l’espoir de relancer l’emploi et la croissance. Inscrivant dans le premier budget du quinquennat un virage fiscal en faveur des entreprises. Sans mesure emblématique «de gauche» à se mettre sous la dent, les parlementaires courbaient déjà l’échine. Sur le terrain, «on essaie de trouver l’antidote au doute», résumait alors le député (PS) de la Nièvre Christian Paul. Après un an et 8 élections partielles (sur 38) où elle s’est fait sortir dès le premier tour, sous un effet croisé - désertion de son électorat et ultramobilisation du Front national -, la gauche cherche toujours. «Il y a un désarroi du peuple de gauche parce qu’il n’y a aucun repère, analyse un poids lourd de la majorité. Depuis son premier jour à l’Elysée, François Hollande a le regard fixé sur 2017. D’où une ligne politique réelle mais non assumée, parce qu’il lui faut tenir les deux bouts de la gauche. Il ne doit pas désespérer Billancourt parce qu’il aura encore besoin de Billancourt.»
C’était l’automne dernier
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