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Le blog de Eric de Falco

Le blog de Eric de Falco

conseiller général du 1° canton de Rouen


Courage à droite, laxisme à gauche?

Publié par Eric de Falco sur 25 Mars 2012, 07:08am

Catégories : #les élections

 

En proposant un arsenal pénal destiné à lutter contre l'apologie du terrorisme et des idéologies "de haine" au lendemain de la tuerie de Toulouse, alors que le vote des telles lois dans un délai si court n'est possible (faute de Parlement en période présidentielle) qu'en cas de consensus de la classe politique française, la droite tente de mettre en difficulté ses adversaires. Et en premier lieu François Hollande.

 

Comment les socialistespourraient-ils justifier, devant des Français traumatisés par la gravité des événements de Toulouse, le rejet de ces propositions de bon sens, déclare perfidement François Copé. La stratégie est claire : pendant que Nicolas Sarkozy joue au président protecteur, le drame de Toulouse doit bénéficier à son alter ego candidat. 

 

Pour se faire, les gros bras de la majorité sont chargés de mettre les candidats à la présidentielle devant leurs responsabilités. François Fillon annonce sur RTL que les mesures antiterroristes proposées par Nicolas Sarkozy seraient adoptées avant l'élection présidentielle en cas de "consensus" entre les partis. "Nous sommes en train de travailler à la rédaction d'un texte présenté en Conseil des ministres dans une dizaine ou une quinzaine de jours", a précisé le Premier ministre, ajoutant que "s'il n'y a pas de consensus, ce texte sera voté dès que le Parlement issu des législatives [de juin, ndlr] sera convoqué, ce que malheureusement les premières déclarations du Parti socialiste laissent penser". , l'argument n'est pas nouveau.

 

"Si de nouvelles lois doivent être votées, de nouveaux moyens dégagés, pourquoi pas", a déclaré Jean Marc Ayrault. "Oui à la sécurité des Français, à la lutte contre le terrorisme". "La responsabilité des dirigeants politiques" n'est "pas de faire un jeu, pas de faire de la com", a-t-il ajouté. 

 

L'histoire politique des derniers évènements montre que le vainqueur des élections a été celui qui a su imposer ses thèmes. Ses adversaires ont été contraint de réagir et on perdu la maitrise du jeu en courant derrière l'autre.

 

Aujourd'hui, le président candidat essaie d'utiliser la tragédie de Toulouse pour revenir sur ses fondamentaux: la peur de l'autre, le rejet de la différence, la sécurité à tout prix....

 

Il ne faut rien lâcher et continuer à dialoguer avec les français sur l'emploi, la justice sociale, les solidarités, enfin bref, l'espoir d'une société plus juste après le 6 mai

 

Le changement, c'est maintenant!

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