La réforme régressive imposée brutalement aux collectivités territoriales par le président Sarkozy et le gouvernement Fillon subit un nouveau coup d’arrêt avec la censure, aujourd’hui, de la répartition des conseillers territoriaux par le Conseil constitutionnel.
Pour Marylise Lebranchu, présidente de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains, « cette censure est le dernier avatar d’une réforme mal pensée et mal votée. » Elle n’est pas surprise outre mesure : « de toute façon, on sait, et on le dit depuis le début, que le conseiller territorial ne pourra pas fonctionner dans les faits. Cette loi n’a pas été faite pour l’intérêt général de notre pays mais pour punir les Régions et les Départements. C’est pourquoi elle n’a pas d’avenir. »