Depuis 2008 le gouvernement s'est toujours trouvé de bonnes raisons pour ne pas respecter ses engagements. 2009, 2010, 2011 et maintenant 2012. Qui dit mieux ?
Le chantier de la dépendance 2011 qualifié de dernier grand chantier du quinquennat a été une fois de plus de la poudre aux yeux n'ayant pour seul but que de faire reculer des engagements non tenus dont nous apprenons qu'ils sont repoussés à la prochaine échéance présidentielle.
En temps de crise c'est le social qu'il faut avant tout protéger, ce n'est hélas pas l'orientation qui a été prise aujourd'hui ni celle qui a fait partie des préoccupations du gouvernement depuis 2008.
Déjà cette année les établissements ont du faire face à des restrictions financières concernant la dotation soin. Les services d'accompagnement à domicile et les établissements accueillants des personnes âgées en perte d'autonomie sont financièrement au bord du gouffre et dans l'incapacité d'apporter des services à la hauteur des besoins.
Les personnes âgées malades et handicapées ne sont plus en mesure depuis plusieurs années de supporter le reste à payer d'un établissement ni le prix des heures nécessaires à leur accompagnement lorsqu'elles vivent encore à domicile.
Qu'est-ce qui va sortir du panier en 2012, de belles promesses à nouveau non tenues ?
Tant que, comme le font observer plusieurs économistes, le gouvernement ne s’attaquera pas à conduire une réflexion globale allant bien au-delà de la pression des marchés financiers, nous aurons à subir les conséquences de ces « bricolages »