Les « primaires socialistes » seront le vrai premier acte de la campagne de la gauche pour la présidentielle. L’UMP ne s’y est pas trompée en engageant une forte campagne de dénigrement de ces primaires. Nous nous étions prononcés pour des primaires ouvertes à toute la gauche. Malheureusement, les autres partis de gauche n’ont pas souhaité y participer.
En pratique, la mission de choisir le candidat de gauche qui, arrivé en tête de la gauche, devrait représenter toute la gauche pour le vote final, est retirée au premier tour officiel « républicain » et se trouve confié aux « primaires socialistes ». C’est pourquoi de très nombreux électeurs de gauche déclarent leur intention d’y participer. Il faut dorénavant assurer le succès de ces primaires et participer activement à leur organisation sur tout le territoire les dimanches 9 et 16 octobre (www.lesprimairescitoyennes.fr).
Ces primaires seront un succès si elles sont l’occasion d’un débat de fond sur les questions de l’heure. La dette publique, sur fond de crise grecque, en est une. Pour supprimer le poids que la dette publique ferait peser sur la politique sociale et économique du pays, il y a deux orientations possibles : soit on la fait payer par les salariés, par ceux qui tentent de vivre de leur travail, soit on la fait payer par les actionnaires, notamment ceux des banques.
Cette autre voie est possible à condition de s’appuyer sur la force du mouvement social et l'adhésion forte et massive des citoyens. Les milieux financiers sont eux, bien strucurés et forment un lobby redoutable. Les citoyens sont capables eux aussi de se structurer autour d'idées fortes. A nous de les y aider.