Le Département de Seine-Maritime accorde 32.292€ au
titre de la lutte contre les violences faites aux Femmes
Le protocole de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes
signé par le Département de Seine-Maritime pour la période 2007-2010 avait pour
objectif principal la mise en réseau des acteurs professionnels sur l’ensemble du
territoire. En 2010, la lutte contre la violence faite aux femmes a été élue grande cause
nationale. C’est donc dans la continuité d’une mobilisation générale que s’est inscrit le
second Protocole départemental qui a été reconduit pour 2011-2013. Il poursuit trois
objectifs :
L’intervention départementale.
Le Département de Seine-Maritime intervient dans
cette politique sociale spécifique, au regard de la dernière loi de décentralisation, en
qualité de chef de file de l’action sociale mais également dans le cadre de son plan
d’action pour le logement des personnes défavorisées (PDALPD) et de sa politique de
lutte contre les discriminations.
Au cours de la commission permanente du 2 mai 2011
le Département a décidé d’accorder au titre du soutien aux associations seinomarines qui développent des actions autour de la lutte contre les violences faites aux femmes, 32.292€ de
subventions se décomposant comme suit :
- 17.500€ au Comité d’Action et de Promotion Sociales de Petit-Quevilly
pour sa mission de coordination départementale facilitant l’accès au logement
des femmes victimes de violences qui a recueilli l’adhésion de l’ensemble des
partenaires : l’État (Préfecture de Région et DDASS), l’Union Sociale pour l’Habitat et le
Département
- 13.292€ au Comité d’Action et de Promotion Socialesde Petit-Quevilly
pour le service d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de
violences financé par la Direction de l’Action Sociale ainsi que l’accompagnement
social de ces femmes,
-
1.500€ à l’Association Femmes Solidaires – Comité d’Harfleur
pour sa mission de défense des droits des femmes (contraception, IVG, violences conjugales) mais aussi de la conquête du droit au logement pour les femmes qui quittent le domicile conjugal.Elle assure des permanences et des conseils juridiques gratuits grâce à la présence
mensuelle d’une avocate.
Informer le public et former les professionnels
Héberger les victimes et les accompagner vers l’autonomie financière,
Accueillir, écouter, soigner et orienter les victimes,