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Le blog de Eric de Falco

Le blog de Eric de Falco

conseiller général du 1° canton de Rouen


Les vraies vérités......

Publié par Eric de Falco sur 9 Juin 2010, 07:00am

Catégories : #politique nationale

Une vérité de LAPALICE: l'économie n'existe que par les moyens de production de biens et valeurs, et leur consommation. !

Pas par le seul fait d'intervention de la main d'ouvre en charge de produire.

Le système de retraite par répartition mis en ouvre à une époque où la production était surtout assurée par la main d'ouvre et des moyens de production ne pouvant fonctionner que grâce à elle, est devenue périmé par l'avènement de moyens entièrement automatiques en tous domaines (industrie, bureau, commerce, agriculture,etc.) supprimant ainsi une multitude d'emplois, auxquels s'ajoutent tous les métiers de non-production matérielle.

Ce qui nécessite de revoir complètement de quoi vit l'économie, par qui, et par quoi, et quels en sont les résultats au regard de tous les composants de cette économie: ceux qui en vivent, ceux qui produisent, ceux qui consomment. Ce qui forme un tout indissociable.

De ce fait, en matière d'obligations sociales, tous nous nous trouvons impliqués, qu'on le veuille ou non, dans une obligation d'existence de cette économie, donc nationale, et sa consolidation pour la pérennité des systèmes sociaux qui profitent, à la totalité du pays.

En conséquence, le système de retraite par répartition peut trouver là une autre modalité de fonctionnement, si toutes les composantes de l'économie (elles y ont toutes intérêts) participent au fonctionnement de la partie "sociale" de l'économie. Et non la combattent ou la divisent.

C'est donc à dire, tout ce qui se rapporte à l'homme, qu'importe la catégorie sociale et économique de laquelle il relève: salariés du secteur privé, salariés du secteur publique, professions indépendantes et commerciales, commerçants, artisans, dirigeants d'entreprises, actionnaires, administrateurs d'entreprises, propriétaires d'entreprises, élus, agriculteurs, gens du spectacle et des loisirs, retraités de toutes natures et relevant de tous régimes de retraites, etc..y compris les spéculateurs.

Sans oublier les professions spécifiques des importateurs de biens manufacturés et/ou de services, puisque les biens entrant dans le pays génèrent une absence de production interne in situ, puisque leur existence pénalise par absence de réciprocité économique, tout le tissu social de la production. Cela, au nom d'un principe d'égalité des échanges, à conditions sociales comparables ou réciproques.

J'avais déjà expliqué cela voici plusieurs années, mais le problème n'était pas si urgent qu'à ce jour. J'en ai repris les éléments et détails de fonctionnement dans un chapitre de mon livre: www.nouvelle-alternative-socialiste.fr

Que vous pouvez vous procurer gratuitement par téléchargement, après demande à me faire sur le site.

Une telle réunion de considérants économiques modifie l'assiette de répartitions des participations aux contributions de chacun pour approvisionner en permanence le fond de retraite dans sa totalité.

En transférant la collecte de toutes les cotisations-retraites, tous secteurs confondus (et pas que sur les salaires), dans le cadre d'une cotisation parafiscale à taux fixe (le même pour tous le monde) et sans limite de plafond de cotisation, applicable sur chaque facture de quiconque en émet (mais sans passe droit, ni circonstance d'exonération) et sur chaque revenu, il est possible à la fois d'alléger les cotisations appliquées sur les salaires, ainsi que les charges des entreprises de toutes natures, tout en y faisant participer les gens de son "monde qui se veut à part": les patrons des entreprises, les propriétaires de celles-ci, les actionnaires, les administrateurs, les "bonus", jetons de présence, stock-options,etc.

Même si les derniers bénéficiaires cités, devraient voir la totalité de leurs revenus appliqués hors bilans et seulement après établissement des résultats d'exploitation des entreprises et après impôts sur les sociétés. Ce qui serait équitable. Et non, être inclus pour certains de ces revenus, dans les charges des entreprises.

Le tout, bien évidemment, sans que cela puisse entrer dans le système discriminatoire du bouclier fiscal qu'il va bien falloir abattre très vite, un jour.

Quant aux importations, l'assiette de cotisations ne se bornerait pas à être calculée sur la base du prix des importations au vu de factures de fournisseurs aux importateurs, mais par rapport à un barème technique établi et actualisé, sur la base de ce qui représenterait le coût de fabrication de chaque produit, s'il était produit en France.

Exemple: Renault qui produit 75% à l'étranger de ses véhicules vendus en France, se verrait appliquer une cotisation parafiscale de retraite, égale à la même chose que si les véhicules étaient produits en France.

En ce qui concerne les retraités, comme tout le monde cotiserait, il est évident préalablement à toute mise en place de cette cotisation parafiscale, le montant des pensions et retraites devra être revalorisé pour non seulement tenir compte de l'application de cette cotisation, mais également pour tenir compte qu'il y a lieu de rendre leurs revenus compatibles avec des conditions normales de vie (retraite au minimum au niveau du SMIC).

En effet, notre système souffre du "protectionisme appliqué au profit de la concurence déloyale contre notre système social", imposé par leur "mondialisation" qui tire vers le bas les conditions humaines et favorise le principe "l'Homme au service de l'économie"; au lieu de rechercher l'inverse: "l'économie au service de l'Homme".

Qui en bénéficiera?

Ce système nécessitera le regroupement de tous les organes de prélèvements et de gestion des cotisations et traitement des pensions et retraites, tous secteurs confondus. Y compris ceux propres à certaines activités spécifiques comme indiqués dans le septième paragraphe de ce message. Voire l'absorption de certaines caisses complémentaires.

Et ce, dans le cadre d'un généralisation obligatoire d'une pension de retraite descente, à toutes personnes physiques, et couvrant également une partie des retraites complémentaires souscrites. Laissant libre choix, ensuite à toutes initiatives de souscrire individuellement d'autres retraites complémentaires.

Un tel système ne remet nullement en cause l'âge de départ à la retraite (60 ans). Quant à la durée de la période travaillée, celle-ci ne se limiterait plus à des trimestrialités, mais à un décompte cumulé d'heures de travail accompli pendant toute la carrière. Permettant, à ceux qui ont des obligations d'horaires (ou leur pratique), de les faire valoir. Tels que les cadres qui dépassent souvent 40 à 60 heures par semaine, les commerçants, travailleurs indépendants, agriculteurs, etc. dont, pour les professions où cela est difficilement vérifiable, la nécessité d'établir des cotas forfaitaires d'heures. Voire permettre à certains de racheter des contingents d'heures, si nécessaire pour leur permettre d'atteindre les seuils du minimum.

Le montant des pensions étant calculé sur la base des 25 meilleures années de salaires, actualisées à la date de départ à la retraite; mais que l'on pourrait ramené à la moyenne salariale des deux dernières années.

L'étude économique de l'assiette de cotisations fait ressortir que le taux applicable est inférieur au taux de cotisation actuelle prélevée uniquement sur les salaires.

Ce qui signifie aussi, que les machines automatiques (y compris ordinateurs) qui remplacent les hommes au travail, seront également taxées par le jeu des facturations des prestations fournies aux clients, puisqu'elles remplacent les postes de travail. Rendant la machine au service de tous les hommes, et pas seulement du capital.

Ce qui signifie également, par la non-limitation par absence de plafond des cotisations:

La contribution permanente, sociale, provenant des résultats financiers des entreprises, de leurs patrons, des actionnaires, etc.et "bonus" en tout genre.

Un moindre coût d'exploitation pour les entreprises (diminution du taux de cotisations sociales, retraites)

De meilleures pensions et retraites distribuées

Une meilleure sécurité sociale (prise dans tous les sens du terme)

Une diminution des prélèvements sur les bulletins de salaires, part salariale, de cotisations sociales, améliorant ainsi le salaire net des salariés et l'amélioration de leur pouvoir d'achat (environ 4 à 5%)

La pérennité dans le temps, du système de retraite par répartition à la charge de tous, et au bénéfice de tous.

Conclusions:

Face au désastre économique et social de la plitique actuelle et les réformes Baladur et Fillon, tout socialiste se doit de faire des propositions.

Ici, c'est un projet socialiste, parmi d'autres, parfaitement réaliste et réalisable...comme tous les projets socialistes discutés et approuvés par les socialistes.

A débattre et à faire diffuser, car plus il aura de participant à ce débat ouvert par les socialistes, plus la prise en compte sera importante, à terme. A vous de voir ce que vous avez à faire

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