Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de Eric de Falco

Le blog de Eric de Falco

conseiller général du 1° canton de Rouen


Moins de quinze jours pour mobiliser

Publié par Eric de Falco sur 11 Mars 2011, 08:30am

Catégories : #politique locale

. Passé jusqu’alors inaperçue, la campagne pour les cantonales est officiellement lancée ce lundi. Dans la dernière ligne droite du scrutin des 20 et 27 mars, les candidats vont tenter de se faire une petite place dansl'actualité. Le point sur ces élections, les dernières de ce type pour cause de réforme territoriale; le mandat des conseillers généraux, cru 2011, sera limité à trois ans - contre six habituellement. Dès 2014, ils seront remplacés par des conseillers territoriaux qui siègeront aussi à la région. Vive le cumul des mandats et le manque de lisibilité de l'action des élus, sauf si la gauche gagne les présidentielles, car elle s'est engagée à abroger cette réforme.

 

Qui vote?

 

Hors de la capitale qui n’a pas de conseil général, mais un conseil de Paris, seule la moitié des électeurs est appelée aux urnes pour renouveler leurs conseillers généraux élus en 2004. 2026 sièges de conseillers généraux - dont trois lors d’élections partielles - sont donc à pourvoir. L’autre moitié a été élue en 2008, lors d’un scrutin couplé avec les municipales.

Pour la première fois depuis 1994, ces cantonales se dérouleront, en effet, sans être adossées à d’autres élections nationales, plus mobilisatrices. D’où une forte inquiétude sur la participation. Ainsi, début février, seuls 43% des Français savaient s’ils devaient ou non voter pour ces cantonales

Les conseillers généraux doivent être élus au scrutin majoritaire à deux tours. Pour accéder au second tour, le 27 mars, les candidats doivent franchir la barre des 12,5% d'inscrits au premier tour (au lieu de 10% auparavant). Si un seul candidat - ou aucun - ne franchit ce seuil, ce sont les deux premiers qui sont sélectionnés. Au second tour, le conseiller général est élu à la majorité relative, quel que soit le nombre de votants. Chaque candidat doit avoir un suppléant du sexe opposé pour respecter la parité.

Le nombre de sièges au conseil général varie selon la démographie du département, de 15 élus pour le Territoire-de-Belfort 79 dans le Nord.

Actuellement, 58 départements sur 100 sont à gauche, passée majoritaire en 2008, et 42 à droite. Une vingtaine pourrait voir leur majorité basculer.

Après le triomphe du PS aux régionales, Martine Aubry mise prudemment sur la prise de «deux ou trois» départements de plus: «ce serait vraiment un très beau succès.»  Le parti socialiste a ses chances dans les Hautes-Alpes, l’Aveyron, les Pyrénées-Atlantiques le Jura, la Loire, la Vienne. Les yeux socialistes se tourneront vers la Corrèze qui ne tient qu’à un siège. S’il perd un canton, l’ex-premier secrétaire, François Hollande, devra céder la présidence qu’il occupe depuis 2008 et pourrait renoncer à concourir à la primaire du PS. Un scénario plutôt écarté. Le PS surveillera aussi les Bouches-du-Rhône de Jean-Noël Guérini.

Le PCF tentera, lui, de garder ses derniers bastions: l’Allier, où la gauche part divisée, et le Val-de-Marne.

Espoirs de victoire à droite dans les Pyrénées-Orientales, les Deux-Sèvres, la Somme, le Vaucluse, l’Ain. En Ile-de-France, elle espère un grand chelem en récupérant le Val-d’Oise, perdu en 2008, et en emportant la Seine-et-Marne, dont tous les députés sont UMP.

Le FN rêve d’une «vague bleu Marine» et de pouvoir se maintenir en triangulaires dans certains cantons du Nord-Pas-de-Calais, de Picardie ou de l’est de la France.

 

Alors, les 20 et 27 mai, il faut montrer à Sarkozy que les français n'en veulent plus! Il faut voter et faire voter pour la Gauche et barrer ainsi la route à la Droite la plus réactionnaire que l'on ait connu depuis la guerre et qui fait le lit de l'extrème droite!

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Articles récents