Petites taxes, mais costaudes....
Sur fond de « règle d’or » et dans sa lutte devenue obsessionnelle pour résorber les déficits publics, François Fillon
fouille désespérément dans toutes les niches. On se souvient du rapport établi par feu Philippe Séguin alors président de la Cour des Comptes fustigeant, à sa manière d’ursidé qu’on lui
pardonnait jusque dans son propre camp politique, tous les privilèges fiscaux qui sont autant de manques à gagner pour l’Etat. Au-delà des retraites chapeaux, stock-options et autres avantages
échappant à l’imposition dont on se gargarise aisément, la facture la plus salée (30 milliards d’euros) concerne les exonérations de charges : réductions sur les bas salaires, heures
supplémentaires de la loi Tepa, réductions sur les aides à la personne etc. autant de mesures mises en place par l’un de ses anciens fidèles lieutenants, Fillon lui-même, au début de l’ère
sarkosienne.
Là où le bât blesse, c’est que le plan d’austérité qui, comme il le dira dans son discours de clôture à l’université d’été
de l’UMP, « vise les plus fortunés », pompe 1,1 milliard d’euros aux organismes complémentaires d’assurance maladie. À croire donc que les mutuelles (2/3 de la population couverte) les organismes
de prévoyance et les assurances santé vivent sur un confortable matelas de trésorerie subodoré par Bercy depuis que les prévisions actuarielles sur les retombées possibles de la grippe H1N1 se
sont avérées complètement erronées.
La cerise sur le gâteau, c'est quand même les cris d'Orfraies des hôteliers de luxe qui ne pensent pas pouvoir répercuter
la taxe de 2% envisagée sur des tarifs de nuitées qui se situent autour de 250 €, soit une augmentation de 4,25€! Nous n'avons décidemment pas les mêmes valeurs......
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