/image%2F0837548%2F20150131%2Fob_c86d3f_sh106728.JPG)
La crise que nous avons vécue depuis un an n’a pas vraiment fait évoluer les mentalités.
Dans le passé lorsque la modernité ne nous avait pas encore frappé, les banques avaient un rôle précis. Elles géraient les comptes de leurs clients et servaient l’économie de leurs pays respectifs. A côté des banques de dépôt, existaient des banques d’affaires qui prenaient tous les risques pour faire fructifier des fonds que leur confiaient des capitalistes à la recherche de profits maximum avec tous les risques que cela comportaient.
La dérégulation, la concurrence institutionnalisée, le libéralisme triomphant et l’individualisme érigés en valeurs fondatrices ont mêlé ces deux missions dans les mêmes établissements
La seule mission étant de faire le maximum d’argent, les produits les plus improbables ont commencé à circuler et le moindre usager se trouve transformé en centre de profit. Seuls les dividendes versés aux actionnaires, les primes versées aux employés performants et la performance des produits deviennent les seules valeurs respectables.
Et puis un jour, la machine s’emballe et l’effondrement annoncé du système se produit.
Heureusement, les leçons de 1929 ont été tirées et l’aide massive des gouvernements à évité le pire.
Et pourtant, après quelques mois, tout repart comme avant et les vraies décisions ne sont pas prises. Que faudra-t-il pour mettre les spéculateurs au pas ?
C’est pourtant clair. Il faut que les deux fonctions des banques soient à nouveau totalement séparées. Certains économistes de renom préconisent même une nationalisation des banques de dépôt.
Qui osera prendre cette décision de bon sens ?
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/http%3A%2F%2Fgenerationcare.fr%2Fm4575bxd%2Fuploads%2F2016%2F11%2F2010-07-15-BrugesConvent_MG_9826_4_5_pf-1500x550.jpg)
/image%2F0837548%2F20150131%2Fob_d70b09_de-falco-balluet-bresolution.jpg)