Vingt ans après le Sommet de la Terre qui avait imposé l’environnement sur l’agenda mondial, le sommet Rio+20 doit s'engager à promouvoir une «économie verte» épargnant les ressources naturelles de la planète et éradiquant la pauvreté. Mais l'absence d'objectifs contraignants et de financement donne lieu à de nombreuses critiques.
A Rio + 20, les leaders politiques ont choisi de ne pas avancer. Ils donnent la priorité à la crise économique et repoussent tout ce qui a trait à la protection de l’environnement. Il n’est pas question de nier la réalité mais nous avons besoin de résoudre toutes les crises auxquelles est confrontée la planète: sociale - trop de gens vivent avec moins de 2 dollars par jours, financière - les caisses sont vides - et écologique : contamination des eaux, pollution de l’air, réchauffement climatique, perte de la biodiversité alors que 50% du PIB des pays dépend de la biodiversité. Il faut inventer un modèle de développement capable de protéger toutes les formes de vie , les biens immatériels aussi, la beauté des paysages. On n’a plus temps pour une transition lente.
Il faut un organisme mondial pour l’environnement sur le modèle de l’Organisation mondiale du Commerce afin de donner plus de poids et de financements à la gouvernance internationale dans ce domaine. Il faut que les pays développés aident financièrement les pays en voie de développement pour que ceux-ci puissent se développer sans détruire leurs ressources naturelles. Mais les pays émergents, comme la Chine, le Brésil ou l’Inde, ne doivent pas non plus fuir leurs responsabilités.