La justice est passée. Il n »est pas d’usage de commenter ses décisions, mais on peut convenir qu’elle s’est appliquée dans la rigueur la plus extrême.
Monsieur Defrance, qui exploitait la Brasserie le Reims, un brave homme qui a été trop confiant, est désormais à la rue avec toute sa famille et a perdu son outil de travail.
Un propriétaire sans scrupules a fait jouer sa connaissance des textes et ses moyens. L’air du temps est au triomphe de la finance et du pouvoir, là comme dans beaucoup d’autres domaines.
On peut regretter que le préfet ait autorisé le concours de la force publique pour l’exécution de cette décision de justice. Je ne voudrais pas aujourd’hui être à la place du propriétaire, car j’aurai ce soir du mal à m’endormir sereinement.