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Le blog de Eric de Falco

Le blog de Eric de Falco

conseiller général du 1° canton de Rouen


Notre avenir passe aussi par là!

Publié par Eric de Falco sur 11 Septembre 2012, 06:55am

En quelques semaines, l’ex-président, Bill Clinton, est en train de devenir un élément clé de la campagne de Barack Obama. A Charlotte, les stratèges démocrates sont même allés jusqu’à déprogrammer hier soir le discours du vice-président, Joe Biden, traditionnellement prévu la veille de clôture, pour le remplacer par une intervention de Bill Clinton. Avec une mission : redonner de la vigueur et de l’énergie au message démocrate.

Drôle de retour en grâce pour celui qui, il y a encore quatre ans, ne cachait pas son agacement face à Obama. Lors de primaires agitées, Clinton, avec son franc-parler habituel, était même allé jusqu’à dénoncer «le conte de fées» Obama et à remettre en cause ses compétences.

A en croire leurs proches, Obama et Clinton ne sont toujours pas les meilleurs amis du monde, mais ils ont appris à s’estimer. C’est l’équipe d’Obama qui a fait le premier pas à l’été 2011, en approchant l’entourage de Clinton pour savoir si l’ancien président pouvait contribuer à la campagne 2012. Les deux hommes se sont alors retrouvés en septembre. Au bout de quelques heures durant lesquelles Clinton aurait beaucoup parlé et Obama beaucoup écouté, l’affaire était conclue.

Pour Bill Clinton, l’occasion est trop belle de retrouver le devant de la scène. Politicien brillant, communicateur sans égal, l’ex-président a longtemps souffert de son statut de paria chez les démocrates après l’affaire Lewinsky. «Malgré son passif, Clinton reste un président très populaire. Il était aussi à la tête du pays au moment où l’économie se portait bien, et il peut parler à la classe moyenne blanche qui se sent en danger. Enfin, Clinton a une capacité d’expliquer et de mettre en perspective le bilan d’Obama comme personne d’autre.»

D’ici au 6 novembre, Bill Clinton va donc reprendre la route et a prévu plus d’une douzaine d’étapes pour soutenir Obama. D’ores et déjà, il lui a conseillé d’être plus agressif et de continuer à dépeindre Romney comme un candidat «très à droite» plutôt que comme un modéré sans conviction. «Clinton est de retour, et il aime ça »

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