Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de Eric de Falco

Le blog de Eric de Falco

conseiller général du 1° canton de Rouen


Amour, que ne commet-on en ton nom...

Publié par Eric de Falco sur 27 Janvier 2013, 08:20am

Catégories : #actualité

Aux Etats-Unis, on les appelle les "parents hélicoptères". Ces hyperparents tournoyant sans cesse autour de leur progéniture, se transformant le week-end en assistants personnels pour les conduire au base-ball, au chinois, à la danse, allant engueuler le prof de maths qui a eu l'outrecuidance de ne donner qu'un B à chouchou... Surprotecteurs, les Américains ?

 Comment éduquer son enfant ? Voilà ce qui semble être devenu l'obsession nationale. En témoigne le nombre infini de best-sellers sur le parenting... qui disent tout et son contraire. Déboussolée, l'Amérique commence à se demander si, à trop vouloir sacraliser ses enfants, elle n'aurait pas tout faux... Désormais, la mode est aux détracteurs de l'hyperparenting (hyper-éducation) de la kindergarchy (règne de l'enfant roi) : les "parents hélicoptères" feraient de leur progéniture des wimps (mauviettes) ou des dépressifs chroniques.

En 2011, la célèbre "Tiger Mom", Amy Chua, lance une polémique nationale en vantant les mérites d'une éducation à la "chinoise", stricte de chez strict. En 2012, c'est au tour de la French éducation d'être érigée en modèle. Avec le drolatique "Bébé made in France" (Flammarion), Pamela Druckerman, ex-journaliste du "Wall Street Journal", expatriée en France où elle a eu trois enfants, chantait les louanges de notre éducation, s'émerveillant par exemple que les petits Français ne "jouent pas au Frisbee avec leur pain"

"Amy Chua et moi, on ne prône pas vraiment le même modèle d'éducation, raconte-t-elle, mais le point commun, c'est que nous remettons en cause le principe de dire toujours 'bravo' aux enfants. Le fameux 'good job'." Un détracteur de l'hyper-parenting, professeur américain, expliquait ainsi qu'il brûlait parfois de noter sur certaines copies : "D-, trop d'amour à la maison."

Pour Hilary, maman américaine en France, "les parents ici sont moins culpabilisés. Ils ont aussi plus d'aides, la crèche, l'école qui finit plus tard". Et quid de l'autorité ? "Les parents français que j'ai interviewés me disent souvent qu'ils sont stricts. C'est une valeur positive. Aux Etats-Unis, on a peur de montrer son autorité", dit Pamela Druckerman.

Mélanie Schmidt, maman française de cinq enfants, qui revient de plusieurs années aux Etats-Unis, est moins catégorique : "Les mères sont aussi perdues des deux côtés de l'Atlantique mais, aux Etats-Unis, elles n'ont pas peur de l'avouer. A l'école américaine, il y avait tous les deux mois des sessions de 'parenting' très fréquentées. En France, on y vient !"D'ailleurs, Mélanie, qui avait créé là-bas un service de coach parental, va lancer son activité d'ici à deux mois en France...

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Articles récents