Bien sûr, notre gouvernement de gauche ne peut pas tout régler en 4 mois. Il faut du temps. Mais pas trop non plus car il y a des urgences. Il y a 8,6 millions de pauvres en dessous de 900 euros,
440 000 de plus entre 2009 et 2010. Il y a 5 millions de chômeurs. Les licenciements continuent et les salaires sont bloqués. Ca ne peut durer.
Nous voulons, de toutes nos forces, la réussite de notre gouvernement et du président Hollande. Mais encore faut-il, pour cela, se mêler des débats et choix quotidiens de nos ministres et de Jean-Marc Ayrault. Discuter hier des « 60 propositions », c’était utile mais c’est encore plus nécessaire maintenant qu’on est passé aux travaux pratiques. Car tout se joue, jour après jour, c’est maintenant que le parti socialiste doit peser collectivement et relayer les attentes des salariés auprès du gouvernement. C’est ce congrès de Toulouse qui est historique, le prochain, dans 3 ans, il sera trop tard !
Pourquoi concéder confusément au patronat qu’il y a problème sur le prétendu « coût du travail » ? Le travail n’est pas un coût, c’est LA richesse collective. Les salaires ne sont pas trop
élevés, c’est le capital qui coûte trop cher ! Puisqu’ils exigent des « équilibres budgétaires » que patrons et actionnaires donnent l’exemple : le bon « choc de compétitivité »,
c’est de baisser les dividendes.
Pourquoi ne pas renforcer le droit du travail contre les précarités et fraudes aux heures supplémentaires ? Ca ne coûte pas cher, et ça fait du bien aux 18 millions de salariés concernés ! Il y a un milliard d’heures supp’ non majorées, non déclarées, c’est l’équivalent de 600 000 emplois. La « flexibilité » de toute façon, ça nuit à la compétitivité : ceux qui produisent le plus ce sont les salariés bien formés, bien traités et bien payés ! C’est positif, dans le budget 2013, de reprendre 35 milliards aux riches et au CAC 4O, mais Sarkozy leur avait fait 110 milliards de cadeaux de baisse d’impôts.
Pourquoi se fixer le taux de déficit à 3 % en 2013?. La Grèce après 9 plans de destruction sociale a vu sa dette s’élever de 100 points du PIB… à 170 points du PIB. Jamais l’Espagne, l’Italie, le Portugal ne paieront leurs dettes, pourquoi faire semblant ? La BCE doit prêter directement aux états sans condition antisociale.
Comment alllons nous résister au exigences indécentes du Royaume Uni et de l'Allemagne qui sont en train de torpiller le grand projet politique d'une vrai Europe politique?
S'ils ne veulent pas rester, qu'ils partent!