François Hollande a affiché hier devant le Parlement européen sa volonté de pousser les feux de l'intégration européenne dans tous les domaines, même s'il reste flou sur les contours de l'étape ultime, l'union politique.
"Ce qui nous menace aujourd'hui n'est plus la défiance des marchés, mais c'est celle des peuples", a-t-il dit. "L'intérêt national est en train de prendre le pas sur l'intérêt
européen."
Nous avons déjà évoqué à de nombreuses reprises notre avenir commun en Europe. Ce message clair à nos partenaires doit être fondateur d'une nouvelle vision des institutions européennes. L'intégration politique est notre avenir, face aux autre blocs politico-économiques.
Nos amis britanniques vont devoir faire enfin un choix clair, sans conditions ou bien partir.