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Le blog de Eric de Falco

Le blog de Eric de Falco

conseiller général du 1° canton de Rouen


La vérité se fait jour, peut être trop tard...

Publié par Eric de Falco sur 10 Novembre 2010, 07:59am

Catégories : #politique nationale

Lorsque Bernard Debré, professeur de médecine, chef de service à l’hôpital Cochin et député UMP lance un appel qu’il intitule « c’est l’hôpital public qu’on assassine », on comprend vite que les grandes promesses de Roselyne Bachelot lors  de la promulgation de la loi HPST en juin 2009 n’étaient que de la poudre aux yeux.

 

La mise en place des ARS dès juin 2010 avec des directeurs nommés en conseil des ministres et qui ont plus de pouvoirs que les préfets, laissaient voir un avenir inquiétant. Le malaise est profond. A la mi-octobre, 44 hôpitaux étaient touchés par des mouvements de grève.

 

Des fonctions comme le nettoyage ou la dactylographie commencent à être externalisées et le recours aux CDD se multiplie.  Des  blocs opératoires fermés pendant les congés, des budgets pour faire face aux missions sociales en diminution, signent une volonté d’évolution vers la privatisation de la santé.

 

Aujourd’hui, l’augmentation des charges des hôpitaux est programmée à 3,5% pour 2011 sans parler des aléas non prévisibles. Dans le même temps, l’enveloppe budgétaire ne verra que

2,7% d’augmentation prévue. La politique du gouvernement vise clairement à mettre les hôpitaux en déficit pour les obliger à supprimer encore des emplois et donc à réduire leur activité au profit des cliniques commerciales, moins coûteuses pour la Sécu, mais plus pour les patients.

 

Ce mouvement remet en cause l’un des fondements du pacte social issu de la Résistance.

Le montant des dépenses non pris en charge par l’assurance maladie est passé de 5 à 29% entre 2000 et 2008. Les tarifs des assurances complémentaires dans le même temps ont augmenté de 44%. Les remboursements dans le même temps n’ont progressé que de 27%.

Mais, Jean François Coppé a trouvé la solution : il réclame déjà la fin du monopole de la Sécurité sociale.

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