L'Insee a révisé à la baisse sa prévision de croissance économique pour 2012 en France, à 0,2 % au lieu de 0,4 %, soit un peu moins que les 0,3 % escomptés par le gouvernement. Par ailleurs, le taux de chômage devrait atteindre 10 % de la population active en métropole au 3e trimestre (10,4 % DOM compris), comme en 1999, et 10,2 % fin 2012, prévoit l'Insee.
Le PIB de la France devrait stagner aux troisième et quatrième trimestres, estime l'Institut national de la statistique et des études économiques, qui tablait en juin sur un redémarrage progressif (+0,1 % puis +0,2 %).
Cela porterait à cinq le nombre de trimestres consécutifs de croissance zéro, une situation totalement inédite depuis l'après-guerre. Selon l'Insee, le pouvoir d'achat individuel des Français devrait reculer de 1,1 % en 2012 après une légère baisse de 0,1 % l'année précédente.
Si le coup de pouce au smic et l'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire soutiennent les revenus, la flambée des prix de l'énergie, l'envolée du chômage et les hausses d'impôts viennent amputer le pouvoir d'achat, explique l'institut.
Les emplois tremplins, les contrats de génération, les créations à pôle emploi, les emplois dans l'éducation nationale et le maintien des emplois de solidarité sont pleinement justifiés et contribuent à l'amortissement social, certe toujours insuffisants, de cette situation insupportable