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Mais seulement en droit! De récentes études en neurosciences font froid dans le dos et plaident pour une scolarisation le plus tôt possible et une intégration scolaire avec la plus grande amplitude horaire journalière.
Ces études indiquent que le statut socio-économique a une conséquence directe sur les circuits neuronaux qui jouent un rôle dans le language, l'attention, le contrôle de l'inhibition et la régulation des émotions.
ainsi une étude menée sur des nourrissons jusqu'à 14 mois a montré que les enfants de familles défavorisées ont des réponses exagérées à des stimulis inattendus. CE constat montre une difficulté à filtrer les éléments distracteurs.
Pluss tard, sur une population d'enfants de 4 ans, la qualité de l'investissement parental va déterminer la taille de la zone du cerveau impliquée dans la mémoire!
La petite enfance est une période critique pendant laquelle l'environnement social, affectif et cognitif modifie durablement le cerveau. A défaut de pouvoir changer la société, il apparait indispensable de créer des programmes spécifiques et ciblés pour réduire l'impact de la pauvreté.
Minimiser les disparités intellectuelles à l'âge adulte avec des interventions précoces auprès des enfants en milieu défavorisé est une ambition réaliste. C'est aussi un moyen de capitaliser sur le plus grand potentiel de l'humanité, les cerveaux de demain.
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