Règle d'or, comment plomber l'avenir

Publié par Eric de Falco sur 24 Juillet 2011, 07:48am

Derrière cette expression imagée, une règle qui interdirait les excès des déficits budgétaires. L’espoir de Nicolas Sarkozy, qui devra compter sur le soutien de sa seule majorité pour réunir 3/5e des suffrages des parlementaires, d’inscrire ce principe d’équilibre budgétaire dans la constitution parait bien compromis.

Chaque année, le principe d’équilibre de loi de finances impose en théorie que la somme totale des dépenses inscrites au budget soit inférieure à celle des recettes. Un principe largement bafoué puisque la France est en déficit croissant depuis 1974. Début 2010, Sarkozy avait exprimé sa volonté de redonner corps au principe d’équilibre en l’inscrivant dans la Constitution. Avec l’objectif, à l’aube de la campagne présidentielle, de présenter l’image d’un gouvernement qui combat les déficits, quand ils n’ont cessé de se creuser depuis 2007, crise aidant (de 2,7% du PIB en 2007 à 6% en 2011, soit 91,6 milliards d’euros aujourd’hui). La dette publique, quant à elle, est passée de 63,7% à 81,7%, soit 1500 milliards prévus en 2011.

Cette règle d’or planifie l’adoption d’une loi pluriannuelle qui modifiera la procédure parlementaire. "C’est un retour à la IVe République", déplore Jérôme Cahuzac, président PS de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale. "Il faudra demander l’ouverture de crédits au Parlement." Le Conseil constitutionnel aurait le pouvoir de rejeter tout budget déficitaire, et de censurer une loi de finances en cours, "un mécanisme tout aussi dangereux", selon Cahuzac.

C'est l'hôpital qui se moque de la charité. Comment croire aux promesses de celui qui a doublé la dette en 5 ans! Tous les moyens sont bons pour Sakozy. En plus, perversion suprême, si jamais la Gauche gagnait les élections, elle perdrait tout marge de manoeuvre dans l'organisation budgétaire de sa gestion!

Les civilisations meurent aussi....

pourquoi?

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