Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de Eric de Falco

Le blog de Eric de Falco

conseiller général du 1° canton de Rouen


Reformater l'europe, mais pour qui?

Publié par Eric de Falco sur 10 Mars 2012, 08:24am

Catégories : #les élections

 

A Bruxelles, Sarkozy fait le président, sans faire oublier le candidat. Celui qui a endigué la crise financière, et celui qui aurait bien besoin d'un second mandat pour reformater l'Europe à sa guise, autour d'un noyau dur : la zone euro, plus intégrée sur le plan fiscal et économique. Quant à l'autre Europe, celle des pays hors de l'euro, elle peut devenir une sorte de "confédération", dont il s'agirait de repenser les politiques migratoires, commerciales, et industrielles.

 

En cas de réélection, comment ratifier le nouveau traité budgétaire européen, signé le matin même par vingt-cinq pays, et dont François Hollande demande la renégociation ? "Il suffirait que les socialistes s'abstiennent une nouvelle fois", raille-t-il : "C'est sans doute ce qu'on appelle la conviction européenne chevillée au corps."

 

 

Une conférence de campagne ne saurait être complète sans une pique antibritannique. Le premier ministre britannique était arrivé jeudi à Bruxelles, pour le sommet, bien décidé à faire adopter

 

les propositions d'inspiration libérale listées, pour relancer la croissance européenne, dans une lettre cosignée avec onze de ses homologues, notamment d'Espagne, d'Italie, des Pays-Bas et de Pologne. M. Sarkozy a raillé la prétention de David Cameron à s'approprier la lettre des douze. "Je suis toujours content quand nos amis anglais aiment l'Europe à ce point qu'ils lui écrivent. J'ai pris la lettre de M. Cameron, après la décision de ne pas s'associer au traité, comme une volonté de ne pas rester derrière", a-t-il déclaré.

 

 La encore, l'intérêt des Français n'est pas le souci du candidat président. Son seul but est d'être réélu pour lui et ses parrains du CAC 40. Un pacte social et fiscal pour harmoniser les pratiques? Un plan de relance de la croissance par la commande publique? Un rôle moteur pour la Banque centrale européenne?

 

Evidemment, ces mesures progressistes ne peuvent être acceptées par des gouvernements conservateurs et ultra-libéraux. C'est peut-être la raison pour laquelle un pacte informel pour ne pas recevoir François Hollande aurait ou être appliqué.

 

Dès le 7 mai, tous ces ultra libéraux devront bien composer avec la volonté du peuple français, porté par François Hollande.

 

 

.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Articles récents